Quels sont les sinistres d’assurance habitation les plus coûteux en 2025 ?

En 2025, la fréquence et le coût des sinistres liés à l’assurance habitation sont en nette hausse, conséquence directe de l’aggravation des événements climatiques. Déjà estimée à 8 milliards d’euros en 2024, la masse totale des indemnisations continue d’augmenter, incitant les assureurs à adapter leurs stratégies.

Parmi les sinistres les plus fréquents, les dégâts des eaux demeurent les sinistres les plus courants, représentant 44 % des déclarations. Principalement causés par des aléas météorologiques de plus en plus violents, ils totalisent à eux seuls près de 2,4 milliards d’euros d’indemnisations, avec un coût moyen de 1 700 euros par sinistre.

D’autres événements, moins fréquents mais plus coûteux, alourdissent également le bilan. Les incendies, ne représentant que 4 % des cas, engendrent en moyenne plus de 12 000 euros d’indemnisation chacun. Les catastrophes naturelles telles que la grêle ou la neige prennent aussi de l’ampleur, même si leur impact financier est plus difficile à quantifier précisément.

Les maisons individuelles, en raison de leur vulnérabilité accrue, connaissent un taux de sinistres plus important et des indemnisations plus élevées que les appartements. Cette tendance s’accompagne d’une hausse de la prime d’assurance habitation, qui atteint 110€ en moyenne 2025, contre 101€ l’année précédente.

Dans ce contexte, les assureurs insistent sur l’importance d’une prévention renforcée, notamment dans les zones à risque accru.

Lancement de la première charte pour la santé mentale au travail

Le 28 août 2025, dans le cadre de la Grande cause nationale dédiée à la santé mentale, le gouvernement français a lancé la première charte d’engagement pour la santé mentale au travail, élaborée avec l’Alliance pour la santé mentale. Cette initiative vise à structurer l’action des entreprises face à une situation préoccupante : en France, un salarié sur quatre déclare être en mauvaise santé mentale, et les troubles psychologiques représentent désormais la première cause des arrêts maladie de longue durée. Pourtant, seuls 23 % des salariés bénéficient aujourd’hui d’un plan de prévention spécifique.

En ce sens, la charte s’articule autour de quatre axes :

• Sensibiliser l’ensemble des collaborateurs ;
• Favoriser l’ouverture du dialogue autour du bien-être psychologique ;
• Améliorer en continu les conditions de travail
• Mettre en place des dispositifs d’accompagnement individuels.

Elle met également l’accent sur des publics spécifiques comme les femmes, les aidants, les personnes en situation de handicap, ainsi que les jeunes et les seniors.

Les organisations, qu’elles soient publiques ou privées, sont invitées à signer cette charte, qui sera officiellement lancée lors de l’évènement national Cap pour la santé mentale le 20 novembre 2025.