Malgré la récente hausse des taux d’intérêt, ils restent à un niveau relativement bas suite à une période de baisse soutenue engagée depuis le début des années 1980. Les fonds en euros sont très majoritairement composés d’obligations dont le rendement et la valeur dépendent des taux d’intérêt.

Dans ce contexte, pour demeurer concurrentiels en termes de taux servis, les assureurs ont cherché à diversifier leurs portefeuilles tout en continuant d’être en mesure d’assurer les garanties incluses dans les contrats en euros. C’est tout naturellement que les portefeuilles des assureurs, majoritairement obligataires ont été davantage exposés au risque de crédit ces dernières années dans le but d’obtenir des rendements plus intéressants et ainsi permettre aux fonds euros de rester concurrentiels auprès des épargnants.

Partant de ce constat, la nécessité de passer d’une modélisation déterministe relativement simpliste à une modélisation plus réaliste du risque de crédit devient de plus en plus essentielle pour mieux appréhender les risques inhérents à ces obligations à rendement plus élevé et leur impact sur la solvabilité de l’assureur. C’est la raison pour laquelle l’ACPR se montre particulièrement attentive sur ce sujet.

Ce Morning sera l’occasion de proposer une étude de cas impliquant une mesure d’impact d’une modélisation stochastique du risque de crédit en environnement Solvabilité 2.