L’assistance se distingue de l’assurance par la nature des prestations garanties.

En effet, en cas de sinistre, l’assureur intervient essentiellement de manière indemnitaire sous forme pécuniaire. L’assisteur, quant à lui, propose une aide en nature sous forme de services. De ce fait, les sociétés d’assistance semblent plus fragiles face au risque d’inflation que les sociétés d’assurance qui ont la possibilité de maîtriser les coûts en plafonnant leurs interventions ou en fixant des franchises par exemple. Aussi, les contrats d’assistance comportent-ils essentiellement des garanties de court terme.

Par ailleurs, alors que les assureurs souffrent d’un déficit de confiance, les assisteurs sont plutôt appréciés car ils ont l’image de ceux qui interviennent de manière effective quand l’assuré est en difficulté. C’est pourquoi, ces dernières années ont vu les prestations d’assistance se multiplier au sein des contrats d’assurance, afin de redonner un caractère plus concret aux garanties, y compris dans les contrats comportant des couvertures à long terme, comme les contrats obsèques viagères, dépendance….

Dans ces contrats long terme, la prise de risque est-elle proportionnée entre d’un côté, les assureurs dont c’est la spécialité et de l’autre, les assisteurs qui, par essence, ne peuvent pas intégrer un pilotage de risque sur une durée similaire ?

Lors de ce morning, il sera présenté les risques inhérents à ce type de produits pour montrer que ces combinaisons sont néanmoins créatrices de valeur.